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| L'usine bulgare ne réalise que l'assemblage des pièces fabriquées en Chine |
Pas besoin d’être bien malin pour comprendre la motivation de cette installation qui date de février dernier. Le coût du travail est faible en Bulgarie, les taxes de 10%, et surtout, le made in communauté européenne premet de s’affranchir des droits de douane.
Les modèles assemblés en Bulgarie sont la Voleex C10, un petit modèle doté d’un moteur 1,5 litre, un pick up et un SUV. Les prix commencent à 16000 lev, soit quelque 8000 euros.
L’usine a la capacité d’assembler 50000 voitures par an. Selon l’International Herald Tribune qui rapporte cette info, le chinois pense déjà à doter ces sites de capacités de soudage et d’ateliers de peintures pour réaliser une véritable production locale.
La stratégie de Great Wall pour pénétrer le marché européen en conquérant dans un premier temps, le marché bulgare puis les marchés avoisinants marchera-t-elle ? Ses voitures seront-elles assez performantes pour s’imposer ? Les avis sont partagés. Un des problèmes, soulevé par un spécialiste du secteur est que pour être rentable, l’usine devrait produire au moins 15000 voitures par an et qu’aujourd’hui, le marché bulgare n’absorbe que 22000 véhicules par an.
Lire l’article du IHT
Great Wall, le copieur de Pick up Mitsubishi et de la Fiat Panda.
RépondreSupprimerFiat qui avait porté plainte pour plagiat mais impuissant face à la justice chinoise.