Le Crystal Palace en 1851, apogée de l'industrie britannique |
Le but, outre la promotion de l’industrie britannique, est de « nouer des liens entre les industriels et les politiques pour conduire à une meilleure compréhension mutuelle. » L’idée n’est pas sotte.
Les promoteurs de Made by Britain, ont une autre idée en tête. Réaliser un « Crystal Palace virtuel », autrement dit une exposition virtuelle des 650 entreprises choisies par autant de MP, lorsque l’opération sera arrivée à son terme. L’objectif est que ce Crystal Palace virtuel soit prêt pour le jubilée de la reine Elisabeth qui fêtera ses 60 ans (de règne !) en 2012.
Pour mémoire, le Crystal Palace est le fabuleux bâtiment tout en fer et verre qui, en 1851, avait abrité l’exposition industrielle qui marqua l’apogée de la toute puissante industrie britannique.
On se gardera d’ironiser sur le fait que, en fait de virtuel, c’est toute l’industrie britannique qui mérite ce qualificatif. Elle est en effet parfois capable de nous surprendre. Par exemple, bien que l’UK ne possède quasiment plus aucun constructeur automobile significatif, la production de voitures sur son territoire est plutôt en bonne forme.
Rien qu’en 2011, BMW a annoncé des investissements de 500 M£ pour les trois ans à venir et confirmé que la prochaine Mini sera produite en Angleterre. Nissan injecte pour sa part 420M£ dans son usine du Sunderland pour produire la Nissan Leaf 100% electrique en 2013. Et Tata Motors, propriétaire de Jaguar Land Rover investit 355M£ sur son site des Midlands.
Comme quoi il est possible de conserver les usines et les emplois alors même qu’on ne possède plus d’entreprises. L'industrie automobile française fait (presque) l'opposé. Mais il est vrai qu'on ne roule pas du même côté de la route...