Le rapport affirme ainsi que nos performances à l’export ne sont que le reflet de la compétitivité du « site de production France », et donc que c’est avant tout par l’amélioration durable des facteurs de compétitivité que notre pays pourra remédier à cette situation.
Il précise cependant que le rôle du dispositif de soutien ne doit pas être tenu pour négligeable. Les enquêtes montrent que le dispositif français est assez largement utilisé, mais est jugé perfectible.
Selon le rapport, les principales attentes exprimées par les entreprises sont
- la mise en relation avec des partenaires et clients potentiels,
- la fourniture d’informations pertinentes sur les marchés,
- un accompagnement personnalisé, professionnalisé et dans la durée,
- l’appui au recrutement de responsables export,
- une meilleure lisibilité du système, une coordination renforc
ée des acteurs, des aides et procédures réellement simplifiées…
Côté recommandations, celles de la Mission peuvent être regroupées en trois grandes catégories :
1. Dynamiser, améliorer et simplifier les services rendus aux entreprises
Il s’agit là de mesures simples et pratiques pouvant être mises en oeuvre rapidement. La Mission recommande leur mise place déterminée et systématique.
Parmi ces recommandations
- la création de « Maisons de l’International » en régions, de « Maisons France » à l’étranger,
- d’un site web unifié,
- d’un numéro de l’international,
- d’un réseau social des exportateurs etc.
2. Mettre en place d’une gouvernance claire et forte
Cette gouvernance devrait se décliner à tous les niveaux, par la création de Comités de Pilotage réunissant tous les acteurs concernés et présidés par une instance appropriée disposant d’une capacité de décision réelle. C’est dans le cadre de ces Comités que devraient être traitées toutes les questions de coordination. Au plan national, par exemple, c’est ce Comité qui devrait être le lieu où serait négociée une nouvelle répartition des sites à l’étranger et des prestations entre les principaux opérateurs de manière à éliminer les doublons et à mieux couvrir le marché.
3. Optimiser l’architecture d’ensemble
La Mission propose la création d’une grande agence « France International » ayant vocation à fédérer progressivement et dans la concertation les principaux opérateurs. L’objectif à terme est de regrouper les forces aujourd’hui dispersées. Dans cette perspective, l’Etat devra montrer l’exemple en regroupant les opérateurs qui dépendent directement de lui (Ubifrance, AFII, organismes sectoriels de promotion…).
Cette agence pourrait être construite à partir d’Ubifrance, qui serait transformée en société anonyme, avec participation des principales parties prenantes (Etat, BPI France, Régions, CCI, secteur privé…) à son capital et/ou à son Conseil d’administration.
A lire
Le rapport complet
La synthèse du rapport
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