Pas moins de sept pôles sont signataires du Manifeste |
Que veulent-elles ces PME ? En premier lieu, davantage de crédit d’impôt recherche (CIR) car « Le CIR est le moteur de toutes les entreprises innovantes du secteur des technologies de l’information caractérisé par des PME et des grands groupes qui forment un écosystème dans lequel se crée l'innovation. »
De fait elles réclament surtout un CIR mieux adapté à leur activité avec « la prise en compte des évolutions du numérique dans l’instruction fiscale, en particulier la définition de l’activité logicielle. »
Une autre revendication laisse supposer que la prise en compte des spécificités de cette industrie semble laisser à désirer. On peut en effet lire dans ce manifeste une demande pour le moins étonnante : « Le contrôle de l’éligibilité des projets de R&D en matière de TIC doit être effectué par des agents du MESR [ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche] compétents et diplômés en la matière. Un échange contradictoire avec ces agents doit être possible afin de préserver le principe du contradictoire. » C’est tout un programme !
A côté d’autres propositions sur le CIR, le Manifeste milite également pour la conservation et l’extension du statut de la Jeune entreprise innovante (JEI), le renforcement des dispositifs fiscaux d'incitation à l'investissement dans les PME et la création du fameux Small Business Act : « Un engagement clair et définitif du gouvernement français à mettre en place un SBA à la Française en cohérence avec les développements européens, avec un objectif de 25% des achats publics en volume accordé aux PME et ETI . »
Lire le Manifeste des 5000 PME innovantes de la filière TIC
Les auteurs du Manifeste
Le Manifeste est porté par les pôles de compétitivité Systematic Paris-Region, Cap Digital, Images & Réseaux, Minalogic, Solutions Communicantes Sécurisées.
S’y ajoutent Syntec Numérique, le Comité Richelieu, PME Finance, CGPME Paris Ile de France avec la FIEEC, l’AFDEL, SYNNOV, le RETIS
Y ont également participé, les pôles de compétitivité Alsace Biovalley et Medicen
Il est plus logique que l’Etat soutienne l’industrie pour recréer ou faire revenir une partie des emplois perdus. Les entreprises du numérique, quant à elles, n’ont pas besoin de l’aide de l’Etat pour créer de nombreux emplois. L’économie numérique suit son cours, tel un long fleuve tranquille…
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