En anglais: Catapult. En français : SATT |
Seule originalité de ce constat répété à l’envi en France depuis des décennies, il est le fait du Dr Herman Hauser, un entrepreneur autrichien qui a fait carrière en G-B. Et c'est ce qu’il écrivait à propos de… la Grande-Bretagne dans un rapport de 2010 destiné aux autorités britanniques : « The Current and Future Role of Technology and Innovation Centres in the UK ».
Amusant, non ? D’autant que comme ses homologues français il prenait, comme exemple l’efficacité de l’Allemagne en matière de transfert de technologie, les incontournables Fraunhofer Institutes.
Le constat a fini par donner naissance, côté français, aux SATT, société d’accélération de transfert de technologie. Les cinq premières, dotées de 300 millions d’euros, ont été sélectionnées en 2011.
Mêmes causes mêmes effets. En G-B, l’équivalent des SATT a vu le jour en 2011 également : ces sociétés de transfert de technologies, censées combler le fossé entre recherche et industrie s’appellent Catapult. Il est donc là aussi question d’accélération…
Ce programme de plus 200 millions de livres vise dans un premier temps à créer cinq Catapults. La première lancée en octobre 2011 est déjà en fonctionnement. Elle est dédiée à la fabrication avancée (High value manufacturing) et dotée de 140 millions de livres. Suivront les quatre autres :
- Une pour l’énergie renouvelable offshore. Lancée en février derneir elle est dotée de 50 M£ et ouvrira cet été en Ecosse.
- Une pour la thérapie cellulaire, prévue pour l’été 2012 et dotée de 50 M£
- Une pour les applications spatiales (automne 2012)
- Une pour l’économie numérique connectée (automne 2012)
A terme, quatre autres Catapults seront mises en œuvre parmi les thèmes suivants :
- Systèmes complexes
- Villes du futur
- Internet du futur
- Photonique
- Utilisation efficace des ressources
- Systèmes de capteurs
- Smart grids
- Systèmes de transport et intégration
Si avec tout cela on ne parvient pas à accélérer le transfert de technologie, de l'un et l'autre côté de la Manche, c'est vraiment à désespérer.
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