
En effet écrit le "4 pages" de la DGCIS:
- Les prévisions d’activité des ETI en 2012 sont moins optimistes qu’en 2011.
- Les perspectives d’évolution des carnets de commandes s’assombrissent.
- Le ralentissement de la conjoncture en Europe impacte principalement les perspectives des ETI fortement internationalisées
- Pour financer leurs investissements, les ETI auront davantage recours à l’endettement. Mais estiment que l’accès au crédit se resserre.
- Elles prévoient une dégradation de leur situation de trésorerie.
Les seules sources d’optimisme se trouvent dans le fait que :
- les projets d’expansion en France ou à l’étranger demeurent
- de nombreuses ETI prévoient de nouvelles implantations et pensent embaucher
- Les prévisions d’investissement restent optimistes tout en marquant un repli par rapport à 2011.
Bref, c'est pas la joie. Pour mémoire, on se rappellera que l'an dernier, la même note s'intitulait : "Les ETI, confiantes dans leur avenir, misent sur l’innovation et l’internationalisation"...
Mis à part cela, on trouve quelques données intéressantes dans cette note, concernant les performances des ETI françaises à l’export. Il apparaît que, en 2011 :
- Les ETI françaises ont réalisé en moyenne 16 % de leur activité à l’international.
- Deux ETI sur cinq ont une activité à l’international (chiffre d’affaires à l’étranger supérieur à 5 %).
- 24 % des ETI nationales peuvent être considérées comme fortement internationalisés c’est à dire que plus du quart de leur chiffre d’affaires est réalisé à l’étranger.
- La majeure partie de l’activité internationale des ETI est réalisée au sein de l’Union européenne, mais cette part est en train de diminuer : en 2011, environ 60 % du chiffre d'affaires à l'étranger est réalisé dans l’UE contre deux tiers l’année précédente.
- 31 % des ETI possèdent une implantation à l’étranger. Ces filiales situées à l’étranger emploient 14 % des effectifs des ETI.
- Les ETI sont d’abord implantées dans l’Union européenne : 22 % des ETI y possèdent des filiales. Mais celle-ci est talonnée par les pays émergents : 11 % des ETI y sont présentes.
- Les projets de développement à l’international demeurent nombreux, 14 % des ETI prévoient de créer au moins une nouvelle filiale ou coentreprise à l’étranger en 2012. Le tiers de ces projets a pour destination l’Asie.
Pour en savoir plus
Lire le « 4 pages » « Les ETI gardent en partie leur confiance en l’avenir mais font face à un contexte difficile en Europe. »
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