Un pacte productif "inspiré du Colbertisme" |
- briser le "plafond de verre" qui fragilise encore leur expansion et restreint leurs capacités à innover et à exporter ;
- stimuler le "réflexe PME", c'est-à-dire accompagner les entreprises françaises "vers un nouveau modèle de développement économique, plus coopératif entre PME, ETI et grands groupes"
- soutenir les PME dans leur bataille pour la compétitivité, en les appuyant notamment dans leur stratégie de différenciation
Puis Arnaud Montebourg a présenté les axes du redressement productif et a notamment indiqué : « Nous devons porter un pacte productif fait de concessions réciproques entre les petites et les grandes entreprises, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics. Inspiré du colbertisme, ce pacte remet l’Etat au coeur des stratégies économiques de la nation. »
A d’ajouter : « Protéger les PME, c’est redresser les comptes de la France par des décisions difficiles mais justes, rééquilibrant la fiscalité entre grands et petits et réorientant le crédit impôt recherche vers les PME. »
On souscrit sans problème et on applaudit à cette défense et illustration des PME. Se pose toutefois la question : se fera-t-elle au détriment des grands groupes, comme peuvent le laisser supposer certains propos ?
Pour l’instant on ne peut que s’interroger. Mais la question n’est pas neutre. La santé de la plupart des PME et leur croissance sont étroitement liée à celles de leurs donneurs d’ordres, les grands groupes. Est-il possible de booster les unes en pénalisant les autres ? Délicate balance.
Quant au crédit d’impôt recherche, on constatera que malgré les conclusions de l’étude récente faite par Futuris (voir le post sur le blog), il n’échappe pas à une nième révision. Il semble que l’on n’y peut rien. C’est devenu une habitude...
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